jeudi 26 mai 2016

Les mouches ont des flatulences, les fourmis ont des gaz et les coléoptères pètent…


Fang pi chong. Cette expression en mandarin signifie pet d’insecte. Il y a longtemps, j’ai découvert cette insulte coquine, venue de Chine, en faisant de la recherche pour mon roman Les Impatiences de Ping. Je me suis empressée d'intégrer cette irrésistible injure dans mon récit.

Depuis des années, je raconte cette anecdote rigolote lors de mes animations scolaires. Et ce n’est que tout récemment qu’une classe m’a posé la question fatidique : est-ce que les insectes pètent vraiment? Je ne savais pas la réponse, mais un enseignant de l’école s’est empressé de nous fournir de l’information hautement scientifique sur le sujet.

Alors voici: les insectes ont un système digestif. Donc oui, les mouches ont des flatulences. Et les fourmis ont des gaz. Et les coléoptères pètent… Comme le démontre la courte vidéo ci-haut, où un scarabée se sert de son pet malodorant pour éloigner une araignée meurtrière. Fascinant de savoir qu'un prouttt peut nous sauver la vie...

Merci à la classe de Mme Marie-Stéphane, de l’Académie Ste-Thérèse, de m’avoir permis d’élargir mes connaissances de la nature.

mardi 24 mai 2016

Longue vie à la Forêt de la lecture!


L’initiative a un nom aussi évocateur que poétique: la Forêt de la lecture. Quant aux prix littéraires, ils portent des noms assortis : prix Peuplier, Tamarac, Pin blanc, Érable rouge, etc. Organisée par l’Association des bibliothèques de l’Ontario et une poignée de bibliothécaires aussi engagées que passionnées, la Forêt de la lecture est le plus vaste programme de lecture récréative en son genre au Canada. 

L'événement compte un volet francophone et un volet anglophone, et huit catégories pour les divers groupes d’âge. Durant l’année, les jeunes lisent les œuvres en nomination. Puis, le printemps arrivé, ils votent pour leur livre préféré. 

La semaine dernière, à Toronto, plus de 1 500 jeunes francophones ont convergé hier vers le site enchanteur du centre Harbourfront, pour voir s’ils avaient voté judicieusement et si leur « poulain » allait remporter les prix convoités.

Le soleil faisait scintiller les eaux du lac Ontario, tandis que dans les gradins, les élèves sifflaient, applaudissaient, hurlaient et brandissaient leurs pancartes. On aurait dit un spectacle rock. Hé oui, la lecture peut encore enthousiasmer les jeunes!

Bravo à la lauréate du prix Peuplier, Caroline Merola, pour son livre Ça commence ici. Dans cette même catégorie, mon album Un bain trop plein a remporté une mention honorable. Pour la liste complète des finalistes de la Forêt de la lecture, cliquez ici.