vendredi 3 avril 2015

Pablo trouve un trésor - finaliste au prix des Libraires


Pablo trouve un trésor, illustré par la talentueuse Isabelle Malenfant, se retrouve dans la liste préliminaire du prix des Libraires.

En excellente compagnie, car les autres livres finalistes sont de taille.
Bravo à Marie Barguirdjian et François Thisdale, Élise Gravel, Jacques Goldstyn, André Marois et Patrick Doyon, Marie-Renée Lavoie.

Au récent Salon du livre de l’Outaouais, j’ai lu un extrait de Pablo trouve un trésor devant public. Plus tard, une bénévole du Salon m’a dit : « Elle a l’air intéressante ton histoire, mais moi je ne lis pas des livres comme ça. C’est trop triste.»

Oui Madame, vous avez raison tout à fait raison. C’est très triste de savoir que les enfants chiffonniers (ils sont environ un million dans le monde) passent leurs journées dans les dépotoirs à chercher du métal ou du plastique à revendre.

Oui Madame, c’est très triste de savoir que le nombre d’enfants qui travaillent dans le monde se chiffre à 168 millions. Et que 85 millions de ces enfants font des travaux dangereux qui mettent en péril leur santé, leur développement moral ou leur sécurité, selon les statistiques de 2014 de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Heureusement, il y a des parents, des enseignants et des bibliothécaires qui sont convaincus de l’importance d’exposer les enfants d’ici au vécu parfois très difficile des enfants d’ailleurs.
Bien que Pablo ne sache pas lire, il est ravi de trouver un livre en lambeaux.
Isabelle Jameson, bibliothécaire, mère de famille et passionnée de littérature jeunesse, raconte sur son blogue, Un autre, comment ses enfants ont réagi à la lecture de Pablo trouve un trésor.

« Je suis de l’école voulant qu’on mette rapidement les enfants en contact avec les réalités du monde qui les entoure – pas en leur montrant les images catastrophes aux nouvelles, mais en discutant avec eux. J’ai lu ce livre à ma fille de 5 1/2 ans et à mon fils de presque 8 ans plusieurs fois cet été – à leur demande – et depuis, ils y font régulièrement référence lorsqu’on parle de toute autre chose: de l’argent qu’on a et de celui qu’on n’a pas, des enfants qui vivent d’autres réalités que la leur (Maman, nous on est chanceux de pouvoir aller à l’école en auto quand il pleut, les enfants du livre, eux, ils doivent aller dans les montagnes de poubelles sous la pluie. Maman, est-ce que ça veut dire qu’ils ne vont pas à l’école? Et le petit garçon il rêve quand même d’avoir un livre!), de la nourriture saisonnière actuellement disponible (C’est pas grave maman si on peut pas avoir des fraises en hiver, Pablo lui n’en a surement jamais mangé). Ça les a marqués, particulièrement ma fille. C’est comme si l’histoire continuait à vivre en elle et lui permettait d’actualiser sa compréhension du monde à chaque nouvelle donnée enregistrée. »

Pour lire le reste de son texte, cliquez ici.

mercredi 1 avril 2015

2 avril : le moment rêvé pour un tintamarre littéraire!


Demain, 2 avril, c’est le moment de sortir votre plus belle voix de lecteur/lectrice, pour célébrer la Journée internationale du livre pour enfants.

Cette journée spéciale, qui souligne l’anniversaire de Hans Christian Andersen, vise à mousser l’amour de la lecture chez les jeunes.

Pour souligner l’événement, Communication-Jeunesse invite ses Clubs de lecture à un flamboyant tintamarre littéraire. Dans les clubs de lecture de CJ, d’un bout à l’autre du pays, des jeunes clameront haut et fort leur plaisir de lire, pendant 15 minutes.

Allez, allez, profitez-en demain pour tintamarrer livresquement.
Organisez un mini ramdam autour des livres.
Sortez dans les corridors, au gymnase, dans la cour de récré, au bureau du directeur.
Sortez et lisez à voix haute.
Lisez en chantant!
Lisez en dansant.
Lisez pour faire rire!
Lisez pour faire réfléchir!
Lisez pour éblouir!
Lisez!

Psttt!!! Pour souligner cette Journée internationale du livre pour enfants, les bibliothèques de Montréal organisent un concours où les jeunes peuvent gagner un lot de livres! Pour participer, il suffit d’un clic.