vendredi 18 octobre 2013

Forêt de la lecture: finalistes annonçés


L’initiative a un nom joliment approprié: Forêt de la lecture.  Quant au prix littéraires, ils portent des noms assortis : prix Peuplier, Tamarac, Pin blanc, Érable rouge, etc.

Organisée par l’Association des bibliothèques de l’Ontario et une poignée de bibliothécaires aussi engagées que passionnées, la Forêt de la lecture est le plus vaste programme de lecture récréative en son genre au Canada. 

Les ouvrages sélectionnés seront lus cet hiver par les jeunes. Au printemps 2014, quand  les érables commenceront à couler,  les lecteurs voteront pour leur titre préféré et choisiront les lauréats du programme de la Forêt de la lecture.

Mon abécédaire À la découverte de l’Ontario français, est finaliste au Prix Tamarac 2014, qui cible les élèves de la 4ème à la 6ème année.

J’ai eu un plaisir fou à le faire cet album, qui m’a ramené vers mes racines. Un album qui présente les héros, la culture, l’histoire et la géographie de l’Ontario français par le biais de poèmes, de contes, de charades, de chansons, d’entrevues, d’articles, de photos d’époque, d’illustrations et de rigolotes bandes dessinées. Conçu pour les jeunes de 8 à 12 ans, bon pour les 7 à 77 ans.


Pour la liste complète des finalistes de la Forêt de la lecture, cliquez ici
 



mardi 15 octobre 2013

Quand deux écrivains se rencontrent...




C’était une journée d’automne de carte postale. 
Avec le ciel bleu poudre, les érables rouges et l’eau turquoise du lac Pink.
J’ai vu mais je n’ai pas vraiment regardé le feuillage écarlate.
J’ai vu mais je n’ai pas vraiment apprécié les eaux tranquilles du lac méromictique.

C’est souvent ça qui arrive quand deux écrivains se rencontrent.
Ça donne deux pies, enveloppées dans une bulle de conversations intenses, de jacasseries ardentes.  


Pour commencer le repas, il y avait cette entrée digne des grands chefs, belle à voir et bonne en bouche.  Une entrée patiemment préparée par la femme de l’écrivain. (Merci Nancy!)
J’ai mangé les crevettes à la pancetta et les tomates rubis, mais je ne les ai pas vraiment savourées pleinement. (Désolée Nancy.)
Trop occupée à causer avec cet auteur à ma table.
C’est souvent ça qui arrive quand deux écrivains se rencontrent.


Pour terminer le repas, il y avait ce dessert gastronomique. Expertement préparé par la femme de l’écrivain. (Merci Nancy!)
J’ai avalé les choux à la crème d’érable, j’ai gobé la minicoupe de chocolat remplie de vin pétillant et j’ai englouti la panna cotta à la vanille avec purée de pommes tatin à l'érable.  Oui, oui, j’ai bouffé ces succulentes mignardises.  Mais toute bibitte à sucre que je suis,  je n’ai pas vraiment savouré.  (Désolée Nancy.)
Trop occupée à causer avec cet auteur à ma table.
C’est souvent ça qui arrive quand deux écrivains se rencontrent.

Dans nos conversations à bâtons rompus, nous, les deux pies écrivains, on a parlé de tout ce qui ne tourne pas rond en moment dans le milieu : des ventes de livres en chute libre, des droits d’auteur qui se ratatinent, du climat morose en édition, des mille questionnements sur l’avenir du livre…

Malgré le pessimisme ambiant, malgré l’avenir des livres (et de la lecture) qui s’annonce plutôt noir que rose, l’écrivain avec qui j’ai jacassé reste optimiste, toujours en amour avec son métier, toujours fougueux dans son désir d’écrire, dans sa joie de raconter des histoires.

Je suis ressortie nourrie et dynamisée de ce marathon de conversations.
C’est parfois ça qui arrive quand deux écrivains se rencontrent.
Merci l’ami.