vendredi 20 juillet 2012

J’aurais aimé être malade en 1928…



Source :  Boing Boing

Bibliothèque ambulante qui circulait dans les hôpitaux de Los Angeles en 1928, gracieuseté de la Bibliothèque publique de LA. 

mardi 17 juillet 2012

Une belle façon de commencer la journée...



« Je n’ai pas besoin de réveil-matin. Mes idées me réveillent. »
                                  Ray Bradbury, auteur de Fahrenheit 451

dimanche 15 juillet 2012

J’aimerais bien que ma mère puisse m’aider avec TOUS mes chantiers…



Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières. Ces jours-ci, elle m’aide à refaire la plate-bande/pelouse devant la maison.  

Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières, mais elle travaille comme un bûcheron à peine trentenaire.  Fougueuse, intense, petit paquet de nerfs et de muscles, elle bûche, bêche et défriche sans relâche.

Ma mère fait revoler les pelletées de terre comme si elle voulait creuser un tunnel jusqu’en Chine en 24 heures.  Elle arrache les mauvaises herbes comme si l’avenir de la planète en dépendait.  Elle transplante fleurs et plantes avec l’ardeur des premiers colons qui défrichaient la terre.  Elle s’arrête juste le temps de prendre une gorgée d’eau et d’essuyer la sueur qui lui goutte au bout de nez.  

Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières.
Son énergie m’éblouit.
Son souffle m’époustoufle. 

Ces jours-ci, ma pelouse ressemble à un terrain saccagé, jonché de bouts de racines, de pierres, de mauvaises herbes, de mottes disparates.  Tout est à mettre en forme dans ce chantier bordélique. Tout est à planter. Tout est à créer. Heureusement que j’ai ma maman pour m'aider. 

Mon roman en chantier ressemble à ce terrain saccagé. Informe, chaotique, parsemé de grosses mottes de phrases graveleuses, de longs paragraphes raboteux et indéfrichés. Tout est à mettre en forme dans ce roman. Tout est à créer. Malheureusement, ma maman ne peut pas m’aider pour ce chantier.