vendredi 30 décembre 2011

Retour sur 2011

La nouvelle année nous souffle déjà dans le cou… alors avant de faire sauter le bouchon du champagne à minuit, petit retour sur quelques billets de blogue de 2011. Moments à surligner sur le calendrier des souvenirs.


A-t-il tué un mouton ce matin?
Ce billet, pas tellement pour le texte mais pour les images de ces paysages d’Éthiopie. Chaque photo déclenche chez moi une attaque de nostalgie.



Se révolter du malheur des autres lui a-t-il coûté son propre bonheur?
Celui-ci parce que je m’ennuie, tellement, mais tellement, de son indignation, toujours si éloquemment exprimée dans le Devoir du samedi.

« Le bibliothécaire aime les livres comme le matin aime la mer »
Parce que cet honneur reçu des bibliothécaires de Montréal m’a donné un formidable élan.


Raconte-moi l’Ontario français
Ce livre, presque terminé, a été source inégalée de plaisirs et de découverte. Mon premier documentaire qui m’a fait découvrir et redécouvrir ma province.

Le meilleur de Philippe Béha mais pas le pire
Cette entrevue, car j’admire l’esprit vif, l’humour, l’optimisme et la générosité de Philippe Béha. Et son talent aussi, évidemment.

L’écriture, c’est comme l’ascenseur
Voilà une chose dont je devrai me rappeler dans l’année qui vient.


Il faut de bonnes fesses pour être un écrivain
Voilà une deuxième chose dont je devrai me rappeler dans l’année qui vient.

Pourquoi dire que le pénis est un mauvais mot?
Celui-ci parce que je parie qu’en voyant le mot pénis, vous cliquerez sur le lien.

Quand Montréal t’ouvre les bras et te botte le cul
Vous avez été nombreux à ne pas être d’accord avec moi. À me dire que je n’aurais pas dû ignorer ce SDF, même s’il était ivre et agressif.

De la plogue pure au copier/coller… Est-ce que la critique littéraire est morte?
Cet épisode m’a profondément indignée, vous avez été nombreux à vous offusquer et il y a même eu de timides suivis (AEQJ et UNEQ…)


Ce petit rouquin que je n'arrive pas à oublier
Et finalement, vous avez été nombreux à manifester votre empathie pour le petit rouquin. Tout cet intérêt « désintéressé » (dans le bon sens du mot) envers un petit garçon possiblement en détresse, me donne foi en la nature humaine…

mercredi 28 décembre 2011

Un livre est un livre est un livre


D’un côté, cette nouvelle venant d’Amazon: depuis la mi-novembre, la méga-librairie virtuelle vend un million de tablettes Kindle par semaine. Un million. Par semaine. Ça donne combien de milliards de livres numériques vendus? Lus?

De l’autre côté, un illustrissime auteur jeunesse, Maurice Sendak, qui s’insurge contre la « littérature virtuelle » dans une entrevue au Guardian: « Je déteste les livres numériques. C’est comme faire semblant qu’il existe une autre forme de sexualité. Il n’y a PAS d’autre forme de sexualité. Il n’y a PAS d’autre forme de livre. Un livre est un livre est un livre. »