samedi 12 mars 2011

Vive les critiques bien en chair...

Bédéiste: Sophie lit

Amoureux de livres, réjouissez-vous, je viens de découvrir un nouveau site, entièrement consacré à la littérature jeunesse! Où les critiques ne sont pas de simples résumés de lecture ou des copier/coller du communiqué de presse. Non, cette Sophie qui lit, elle nous offre de vraies critiques, avec des opinions affirmées, des qualités relevées et des défauts soulignés. Vive les critiques bien en chair. En plus de lire, cette Sophie dessine aussi, et elle a de l’humour!

mercredi 9 mars 2011

Babette veut adopter des bébés mouffettes


Ça gémit sous le perron de Babette. Est-ce un chaton? Non. Surprise! Ce sont trois bébés mouffettes! Babette veut aussitôt les adopter. Astucieuse, la fillette imagine un plan pour que ses parents lui permettent de garder Violette, Annette et Jeannette. En compagnie de ses amis, elle découvre cependant qu’il n’est pas simple de s’occuper des animaux sauvages.

Espiègleries, surprises et débrouillardise sont au cœur de cette nouvelle aventure de l’intrépide Babette. La fillette arrivera-t-elle à garder ses trois mouffettes?

Voici enfin le quatrième de la série des Babette, un roman autour duquel j’ai joyeusement procrastiné au printemps dernier.

Valérie Gaudreau, du Soleil, en a parlé ici.

Anne Michaud, de Radio-Canada, en a parlé ici.

lundi 7 mars 2011

Une maison sans aucune chaussette perdue!

À l’école Madeleine de Roybon, à Kingston, la classe de Mme Aubut ont lu Les marionnettes de Babette. Voyant tout le plaisir que l’indomptable Babette a eu avec ses marionnettes chaussettes, les élèves décident de créer leurs propres marionnettes. La consigne de l’enseignante est claire : "Fabriquez vos marionnettes avec des chaussettes perdues et des objets recyclés du bric-à-brac."

Mais la maman d’Anthony ne suit pas tout à fait la consigne. Elle se rend dans un magasin et achète une paire de chaussettes neuves, ainsi que du matériel pour fabriquer une marionnette.

Anthony rappelle à sa mère que ce n’est pas ce que "Madame" a dit de faire. "Madame" a dit qu’il fallait prendre une chaussette perdue.

La maman d’Anthony tente de convaincre son fils que leur maison est si bien organisée qu’ils n’ont pas de chaussettes perdues. Mais pour un élève, "Madame" a toujours raison! Devant l’insistance de son fils, la mère finit par dire à son mari:
- Peux-tu mettre une de ces chaussettes dans la poubelle au coin de la rue?!
Et Anthony de s’écrier:
- Ben voyons maman, c’est ce qu’on appelle mettre de l’argent dans la poubelle!


Voici donc les élèves de 2ème année de la classe de Mme Jacynthe Aubut, à Kingston avec les rigolotes marionnettes qu’ils ont fabriquées. Je vais rencontrer ces élèves au mois de mai et j’ai très TRÈS hâte!

dimanche 6 mars 2011

Muse ankylosée, doigts gelés sur le clavier…


Photo: David O'Connor Thompson

J’ai tellement peu écrit ces dernières semaines que mes doigts sont gelés sur le clavier. J’ai l’esprit engourdi et la Muse ankylosée. Voilà ce qui arrive quand je reste loin de l’écriture trop longtemps.

J’ai pourtant baigné dans les livres. Beaucoup. Jusqu’au cou. J’ai placoté livres à Radio-Canada et sur mon blogue. J’ai correspondu avec des amies auteures et avec mes directrices littéraires. J’ai parlé du métier d’écrivain dans les écoles, à des enseignants, à des futurs profs. J’ai amplement « bénévolé » pour le Salon du livre. Postée dans les stands de mes éditeurs, j’ai dédicacé mes livres avec enthousiasme. Tout ça m’a stimulée, nourrie, occupée, essoufflée. Mais ça ne remplace pas l’écriture.

Cette semaine s’annonce calme. Enfin. Je vais donc dépoussiérer mon manuscrit. J’anticipe un douloureux retour au clavier. Faudra que je ré-apprivoise mes personnages, que je me replonge dans leurs élans et leur angoisses.

Ce sera ardu, je le sais. J’ai passé trop de temps sans patauger dans les sillons de la création. Les muscles de l’écriture sont rouillés. Mes doigts gelés sur le clavier… Mais comme dit si bien cette auteure américaine, coach d’écriture émérite: « Tu n’as pas besoin de plus de temps. Tu as juste besoin de décider de prendre le temps. »